Ecologie

La crise écologique n’a malheureusement fait que de s’amplifier ces dernières années, révélant toujours plus crûment à quel point le système capitaliste est destructeur pour son environnement. Chaque année bat de nouveaux records de catastrophes écologiques : feux de forêts, fonte des glaciers, tempêtes et ouragans, vagues de chaleur, le tout sur fond d’une production de gaz à effet de serre liée à la consommation d’énergies fossiles qui ne cesse d’augmenter. Malgré ces conséquences incontestables et une ampleur croissante, les prises de consciences sont tardives chez nos dirigeant.e.s et il reste encore des partis – à droite et l’extrême-droite – qui persistent dans leur attitude de déni. Fort heureusement, quelques mesures sont prises et, même si elles restent insuffisantes en tant que telles, elles témoignent de l’amorce d’un mouvement dans la bonne direction. Il n’en reste pas moins que la consommation de nos ressources s’amplifie bien plus rapidement que ces « mesurettes ». Les COP se succèdent et leurs promesses creuses n’empêchent pas l’arrivée en Europe des « Black Fridays », symbole de surconsommation mondialisée. Cela prouve qu’il n’y aura pas de remise en question de la consommation sans remise en cause de la course au profit, et celle-ci nécessite un véritable changement de système.

La « règle verte » doit s’imposer partout, et donc à La Chaux-de-Fonds également. La Ville ne doit pas consommer davantage en une année que ce que la nature peut produire sur la même période. Cela nécessite des projets ambitieux pour notre cité comme des bâtiments moins énergivores, la fin de la publicité ou encore des éclairages moins polluants et éteints la nuit. . Nous voulons également favoriser l’installation massive de panneaux solaires sur les surfaces construites – la Ville possédant un taux d’ensoleillement et une urbanisation particulièrement propice – et la promotion du chauffage à distance. Ces mesures ne suffiront pas à elles seules, et devront s’accompagner de modifications de comportements. La fin du « jetable » doit se poursuivre. Le tri du plastique, la limitation des boutiques de « fast-fashion »,  la mise en évidence des matériaux durables ou l’embauche de techniciens chargés d’optimiser la consommation d’énergie des appartements ne sont que quelques mesures qui doivent nous permettre de nous inscrire dans la durée.

Il y a quatre ans, nos mesures semblaient irréalistes. Une guerre en Ukraine, un COVID et une crise énergétique plus tard, l’éclairage est éteint la nuit, la publicité commerciale réduite et la vaisselle jetable interdite. Preuve que nous sommes sur la bonne voie. Dans ce sens, nous attendons la présentation d’un plan climat communal, demandé en 2019 par le POP, et que nous voulons plus ambitieux que la proposition consensuelle du Canton. Notre Ville doit se doter des outils adaptés et propres à répondre à la crise.

Enfin, nous voulons également que La Chaux-de-Fonds s’attelle sérieusement à la sauvegarde de la biodiversité à son échelle. Les insectes et les oiseaux disparaissent : faisons en sorte que nos sous-bois et nos parcs soient des refuges pour eux ! Incitons les habitant.e.s à installer des nids, comme on le fait déjà pour certaines espèces. Les eaux sont polluées : contrôlons fermement les polluants, dépolluons nos terrains et punissons les pollueur.euse.s. Les sols se tassent et s’érodent : soutenons les cultures respectueuses de la terre. La ville possède de nombreuses surfaces agricoles, passons à une écologie respectueuse de l’environnement, en soutenant les paysan.ne.s dans cette évolution. Montrons l’exemple !

Et après la tempête du 24 juillet, nous avons l’occasion de redéfinir nos espaces verts. Plantons des arbres fruitiers et créons des jardins collectifs en ville, comme cela se fait dans d’autres communes de Suisse. Réapproprions-nous le terrain !

Concrètement nous voulons

  • L’instauration de la « règle verte » à La Chaux-de-Fonds
  • Un « plan climat » réellement ambitieux, loin des demi-mesures du plan cantonal
  • La protection des espaces verts et de leur biodiversité
  • L’interdiction définitive des éclairages publics et des commerces la nuit
  • Une ville sans pesticides et sans OGM, dans l’entretien de ses surfaces vertes comme dans la nourriture à disposition de sa population
  • Le soutien à une agriculture respectueuse de l’environnement et des paysan.ne.s
  • Un investissement dans les formations pour les métiers permettant la transition écologique
  • La dépollution des sols
  • L’interdiction totale de la publicité commerciale sur le territoire communal
  • L’embauche de technicien.ne.s actif.ve.s dans l’optimisation énergétique des habitations
  • La mise en place d’une filière de recyclage des matières premières à l’échelon local (réutilisation des meubles, etc.)
  • Le développement des transports publics