Politique de stationnement – Communiqué de presse du 15.11.2023

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La droite torpille deux ans de négociations et souhaite mettre un frein au développement urbain

Par leur vote au Conseil Général et une menace de référendum, UDC, PLR, PVL et Centre montrent qu’ils sont attachés à une ville où la voiture prend toute la place. Référendum d’ailleurs confirmé par le Centre, les Verts libéraux et l’UDC en fin de semaine. Le POP et le reste de la gauche, au contraire, veulent dynamiser le centre-ville, et le rendre à la mobilité douce. Malgré deux ans de travaux et de compromis, la droite a finalement retourné sa veste et torpillé le projet, risquant de maintenir La Chaux-de-Fonds dans les gaz d’échappement, à contrario des développement urbains des autres villes suisses.

Le trafic interne à La Chaux-de-Fonds reste très – trop – important. Afin de le réduire, trois commissions communales se sont réunies durant deux ans, représentant tous les partis politiques et diverses associations du secteur – ATE, TCS, Pro Vélo, etc. Leur objectif : trouver un projet qui puisse permettre de désengorger la ville de ses voitures et la rendre aux piétons, cyclistes et autres familles en balade. Deux ans de discussions et d’échanges, qui ont réussi à mettre tous les partenaires d’accord… jusqu’au Conseil Général du 14 novembre. Les Verts libéraux, notamment, s’y sont illustrés en privilégiant la voiture sur l’écologie, là où même le TCS trouvait la solution équilibrée.

À six mois des élections communales, le centre et la droite ont décidé de retourner leur veste et de jeter ce travail à la poubelle. Afin de surfer sur la vague, le centre et la droite ont décidé de lancer un référendum. Tant pis pour le temps, l’énergie et l’argent gaspillé pendant deux ans. Tant pis si la Chaux-de-Fonds reste la seule ville de Suisse à privilégier la voiture sur tout autre mode de transport. Tant pis si les habitant.e.s continuent à aller habiter dans des villes qui ont, elles, fait le choix de centres-villes piétons et dynamiques. Tant pis si cela coule le développement des transports publiques. Seul compte le buzz électoral en vue des élections, peu importent les conséquences.

Le POP, pour sa part, soutient le compromis qu’il a contribué à obtenir, et espère que la population soutiendra ce choix, contribuant à transformer notre Ville et à la faire enfin sortir du siècle de la bagnole.

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