Pour une amélioration du taux d’encadrement à l’école obligatoire – Postulat de Sarah Blum au Grand conseil

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Les 23 et 24 janviers derniers, le Grand conseil siégeait à Neuchâtel. Notre députée Sarah Blum, a ainsi soutenu le postulat demandant l’amélioration du taux d’encadrement à l’école obligatoire: « Des élèves qui captent l’attention de leur enseignant-e au détriment des autres, des comportements inadéquats, des instit’ au bord de l’épuisement et qui n’ont pas l’impression d’exercer le métier pour lequel ils ont été formés. La société change et le public des classes de nos écoles aussi : davantage d’écrans et de perturbateurs endocriniens, des structures familiales en mutation, autant de pistes qui sont avancées pour tenter d’expliquer ce changement de paradigme. Des causes qui sont multiples et variées et qui ne touchent pas seulement l’école neuchâteloise. » Pour améliorer la situation, le postulat est né suite au refus en mai 2023 de la motion populaire du SSP demandant de baisser les effectifs des classes.

Le postulat a été largement approuvé. Le Conseil d’Etat devra se pencher sur plusieurs pistes telles que :

  • la baisse des effectifs dans les classes, notamment en pondérant différemment le nombre des élèves avec des besoins éducatifs particuliers ou dont le comportement est problématique sans qu’un diagnostic soit forcément posé et en définissant l’encadrement adéquat selon les profils des élèves. « Nous pourrions aussi imaginer allouer des enveloppes par cercles / centres afin de garder une proximité et agir au plus près des besoins des élèves », note Sarah Blum
  • Le renforcement du soutien individualisé quand il est nécessaire, avec par exemple une aide éducative en classe qui permettrait d’aider les autres élèves.
  • Le déploiement du co-enseignement avec par exemple des équipes pluridisciplinaires et en privilégiant la présence d’éducatrices et d’éducateurs en 1-2FR.

« Signalons encore que les deux premières années de scolarité sont cruciales, car ce sont souvent là où les signalements se font et où l’on accueille les élèves allophones, en situation de handicap, avec des TSA ou encore des problèmes de comportement. Une attention particulière devra donc être mise sur ces classes-là », conclut Sarah Blum.

 

(Repris de https://nouveau.pop-ne.ch)